La précarité de l’entrepreneuriat portée par des femmes
Le préambule de Marie Eloy met en lumière la situation précaire des femmes dirigeantes d'entreprise en France, malgré une volonté croissante d'entreprendre et une mise en avant de l'entrepreneuriat féminin.
Les chiffres présentés révèlent une réalité alarmante : près de la moitié des dirigeantes ne se rémunèrent pas du tout, et une grande majorité d’entrepreneures gagnent moins de 1500€ par mois, en particulier celles en début d’activité.
Cette précarité financière est en partie due à l’absence d’une culture de réseau aussi développée chez les femmes dirigeantes que chez leurs homologues masculins. Or, les réseaux jouent un rôle crucial dans le développement et la réussite des petites entreprises, puisqu’une part significative de leur chiffre d’affaires provient des relations établies au sein de ces réseaux.
Cette situation préjudiciable prive non seulement les dirigeantes d’une juste rémunération pour leur travail, mais également la France de l’impact économique global que pourraient avoir les femmes entrepreneures. En effet, elles jouent un rôle clé dans la dynamisation des territoires, la promotion de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la création d’emplois.
Pour remédier à cette situation, il est crucial d’encourager les femmes dirigeantes à s’entourer et à rejoindre des réseaux professionnels. Les études montrent que c’est au sein de ces réseaux que les dirigeantes développent leurs compétences, leur visibilité, leur stratégie et leur chiffre d’affaires.
Il est donc impératif de reconnaître l’importance des réseaux féminins et de valoriser le rôle des dirigeantes d’entreprise comme une force essentielle pour l’économie nationale. Seulement ainsi pourra-t-on véritablement soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin en France.
Marie Eloy, Présidente & Fondatrice de Bouge ta Boite, met ainsi en lumière une problématique majeure et propose des solutions concrètes pour y remédier.